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Epopée de Lexington USA

samedi 19 septembre 2009, par Jean Claude Bourgeois


LES "MINUTEMEN" A ANTONY

LA GUERRE D’ INDEPENDANCE AUX USA

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Lexington a été fondé en 1642 en tant que Cambridge Farms, appartenant à la paroisse de Cambridge, dans le Massachusetts, puis il est devenu une commune autonome en 1713. La façon dont il a reçu son nom, est controversée. Certains pensent qu’il a été appelé ainsi en l’honneur de Lord Lexington, un noble britannique. D’autres, en revanche, pensent qu’on l’a nommé d’après Lexington (prononcé et aujourd’hui écrit Laxton) dans le Nottinghamshire en Angleterre. Pendant des décennies, Lexington a connu une croissance modeste, tout en restant en grande partie une communauté rurale, qui alimentait Boston avec la plus grande partie de sa production. Il avait toujours un centre-ville animé et qui l’est resté. Il a commencé à prospérer, aidé par sa proximité avec Boston et l’existence d’une ligne de chemin de fer (aujourd’hui la piste cyclable Minuteman Bikeway) utile aux habitants et aux affaires. Pendant de nombreuses années, la partie orientale a été considérée comme une entité distincte du reste de la ville et elle conserve toujours son propre sens de l’identité, dû en partie à certains de ses quartiers ouvriers, qui font contraste avec les parties les plus riches de la ville.

Lexington, ainsi que bon nombre de villes le long du corridor que constitue la route 128, a connu un bond de la population dans les années 1960 et 1970, dû au boom de la haute technologie. La valeur des propriétés dans la ville est montée en flèche, et le système scolaire a été reconnu sur le plan national pour son excellence. La ville participe au programme METCO, avec son programme de busing permettant à des élèves de Boston appartenant à des minorités de se rendre dans des villes de banlieue pour y recevoir une meilleure éducation dans un environnement meilleur que celui des écoles publiques de Boston. C’est à Lexington qu’a eu lieu le premier engagement militaire de la Guerre d’Indépendance américaine. Chaque année, le troisième lundi d’avril, la ville fête le Patriots’ Day. Les festivités commencent avec la chevauchée de Paul Revere (Paul Revere’s Ride), une reconstitution de la bataille de Lexington et Concord. À 6 heures du matin a lieu une reconstitution de l’escarmouche à Battle Green, avec des coups de feu tirés depuis Battle Green et la taverne Buckman voisine (pour tenir compte du fait que personne ne sait où le premier coup de feu a été tiré ni par qui). Après la défaite, les Britanniques marchent sur Concord. La bataille de Lexington a donné à la milice Concord le temps nécessaire pour s’organiser au Old North Bridge, où ils ont pu forcer les Britanniques à se replier, les empêchant ainsi de prendre d’assaut les magasins d’armes de la milice et de les détruire. Tous ces événements ont eu lieu le 19 avril 1775. Le reste de l’année, de nombreux touristes profitent de la ville en visitant les monuments historiques comme la taverne Buckman, la taverne Munroe, et la Hancock-Clarke House, qui sont entretenus par la Société d’histoire de la ville. Contexte historique [modifier]

Thomas Gage

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les tensions entre les colons américains et la métropole britannique s’accroissent : Londres entend imposer des taxes et contraindre le commerce ; cette politique heurte les intérêts des marchands de la Nouvelle-Angleterre. Ces derniers estiment de surcroît injuste de ne pas être représentés au Parlement britannique et de ne pas bénéficier des mêmes droits que les sujets britanniques. Les colons s’organisent progressivement en milices et font quelques coups d’éclat : à Boston, une organisation secrète, les fils de la liberté (Sons of Liberty) dirigés par Samuel Adams, détruit la maison du gouverneur Thomas Hutchinson. En 1773, un groupe déguisé en Indiens s’en prend à la cargaison d’un navire britannique (Boston Tea Party). En représailles, le gouvernement britannique fait bloquer le port de Boston et envoie davantage de soldats en Amérique. Le général britannique Thomas Gage devient commandant en chef des armées du Massachusetts en 1774 et remplace le gouverneur civil Thomas Hutchinson en tant que gouverneur militaire en avril. À ce titre, il est chargé d’appliquer les Intolerable Acts. Thomas Gage cherche à confisquer les munitions et les armes des miliciens (1774). Mais il perd le contrôle de la colonie du Massachusetts, dont les habitants pensent que la guerre est inévitable. Il reçoit l’ordre d’arrêter John Hancock et Samuel Adams, deux activistes anti-britanniques de Boston, considérés par les Britanniques comme traîtres. Mais ces derniers s’enfuient à temps et se réfugient à Lexington. Les colons avaient quant à eux rassemblé pendant l’hiver des armes, des munitions et de la poudre à Concord. Dans la soirée du 18 avril 1775, Thomas Gage envoie 700 hommes dirigés par le lieutenant-colonel Francis Smith vers ces deux villes, situées à quelques kilomètres à l’ouest de Boston. Leur but est de détruire le stock de munition mais aussi de capturer Samuel Adams et John Hancock. Cependant, les colons furent informés à temps par Paul Revere et William Dawes que les troupes britanniques arrivaient. Ils eurent le temps d’envoyer des messagers dans toute la région et de déplacer leur arsenal dans les localités voisines. La bataille Les premiers échanges de tirs commencèrent à Lexington au lever du jour, le 19 avril 1775. À cause de son infériorité numérique (500 hommes), la milice américaine dut battre en retraite. Une autre escarmouche eut lieu au North Bridge, près de Lexington. Les renforts de minutemen et ceux de l’armée britannique changèrent la donne : les Britanniques finirent par se replier sur Boston.

Bilan et conséquences Au final, 273 Britanniques périrent, disparurent ou furent blessè contre seulement 95 colons. Sur le chemin du retour vers Boston, les troupes britanniques furent harcelées par des insurgents, en embuscade. Le gouverneur Thomas Gage garantit une amnistie à ceux qui manifesteraient leur loyauté à l’égard de la Couronne, sauf pour Hancock et Samuel Adams. Soupçonnant sa femme Margaret Gage, née en Amérique, de soutenir la cause des rebelles, il l’envoie en Grande-Bretagne. Elle était l’amie d’un insurgent, Joseph Warren, et l’aurait prévenu de la marche sur Lexington et Concord. La nouvelle de la bataille arriva en Grande-Bretagne le 29 mai 17751.

Les personnalités La bataille de Lexington et Concord a une charge symbolique importante : premier affrontement armé de la guerre d’indépendance, elle est toujours célébrée de nos jours dans le Maine et le Massachusetts (Patriots Day et Marathon de Boston)2. Un poème patriotique raconte la course de Paul Revere qui était un artisan franc-maçon3. Minutemen est le nom donné aux membres de la milice des treize colonies qui jurèrent d’être prêts à combattre dans les deux minutes. Ce terme a depuis été employé pour désigner d’autres unités militaires des États-Unis, se référant au succès et au patriotisme des minutemen d’origine.

Extrait d’Internet Wikipédia sauf les photos

JC Bourgeois 19.09.2009

Crédits photos : J.C. Bourgeois

Histoire [modifier] Dès 1645, au sein de la colonie de la baie du Massachusetts, quelques hommes furent sélectionnés parmi les troupes locales pour être prêts à un déploiement rapide. Les minutemen étaient généralement choisis parmi les colons d’une même ville, ainsi il n’était pas rare pour eux de combattre aux côtés de cousins ou de beaux-frères. Quelques villes du Massachusetts ont très tôt organisé une partie de leur milice pour en faire des minutemen alors que d’autres préféraient maintenir la leur en une seule et même unité. Après la Powder Alarm fin 1774, les leaders patriotiques au sein du tout nouveau congrès du Massachusetts recommandèrent que toutes les milices comprennent des compagnies de minutemen (des unités spéciales dont les membres suivraient un entraînement complémentaire, se tenant prêts à l’action en cas d’urgence), seules quelques villes suivirent cette recommandation. Les minutemen avaient le plus souvent moins de 25 ans et étaient sélectionnés pour leur enthousiasme, leur fiabilité et leur force. Ils étaient la première forces armée à rejoindre le champ de bataille ou à se tenir prêts pour un quelconque conflit. Les officiers étaient élus par leurs hommes et chaque unité rédigeait une convention qui devait être signée au moment de l’enrôlement. En règle générale, ils se rassemblaient pour l’entraînement quatre fois par an, en temps de paix. Il n’était pas rare de voir les officiers, en plein milieu d’une bataille, consulter leurs hommes à propos d’une décision à prendre, au lieu de donner des ordres qui devaient être suivis sans discuter. Motivation

Statue d’un minuteman sur la pièce de 25 cents de l’état du Massachusetts Le mode de prise de décision municipales et du corps législatif colonial en Nouvelle-Angleterre faisaient que ces hommes avaient déjà depuis plusieurs générations l’expérience d’un auto-gouvernement. Même si la plupart d’entre eux n’était pas capable d’exprimer leurs forts sentiments envers les droits de l’homme et les buts gouvernementaux, ils savaient que l’armée britannique professionnelle, qui avait autrefois combattu à leurs côtés face à un ennemi commun, était cette fois-ci sur leurs terres afin de les priver de leurs libertés. Un homme du Massachusetts utilisa l’expression « An Englishman’s home is his castle » (« charbonnier est maître chez soi ») quand il expliqua à ses amis pourquoi il s’était barricadé chez lui, pour combattre l’armée britannique comme cela se déroula souvent lors de la phase finale de la bataille de Lexington et Concord. Le patriote américain type du Massachusetts se battait pour une idée politique et ceci même aux tous premiers moments de la guerre, lorsque la volonté d’indépendance envers la Grande-Bretagne n’était pas encore un sentiment partagé par tous. Équipement, entraînement et tactiques

Monument en l’honneur des minutemen à Hollis (New Hampshire) La plupart des milices coloniales ne fournissant ni armes ni uniformes, les hommes devaient s’équiper eux-mêmes. Nombre d’entre eux portaient simplement leurs vêtements de ferme ou de travail, d’autres disposaient d’habits de chasse faits de peaux de daim. Quelques-uns se paraient même d’attributs indiens, allant jusqu’à mettre des peintures de guerre sur leur visage, afin d’intimider l’ennemi. La majorité

des minutemen utilisaient des fusils de chasse, dépourvus de baïonnette, mais précis à longue distance. L’armée continentale régulière reçu par la suite un entraînement militaire à l’européenne au contraire des milices. Les minutemen n’étaient pas utilisés dans les classiques batailles en ligne de l’époque mais plutôt en tant que chasseurs à pied ou tireurs d’élite, rôles dans lesquels ils se révélaient beaucoup plus efficaces. Leur expérience les rendait apte à la guérilla, la plupart d’entre eux étant chasseurs sur la frontier. Les guerres indiennes et plus particulièrement la Guerre franco-indienne avaient appris aux hommes et aux officiers l’importance de la guérilla, alors que les troupes britanniques, arrivées fraîchement d’Europe, y sont totalement étrangères. Les terres sauvages qui s’étendent hors des villages coloniaux, très familier aux minutemen, favorise également ce type de combat. Le mousquet qu’utilisaient les minutemen se prêtait également bien à leur tactique de combat, le rainurage hélicoïdal de l’âme canon lui donnant une plus grande précision de tir. En revanche, le chargement de cette arme étant plus long et la fréquence de tir diminuée, ce type de fusil n’était pas utilisé par l’infanterie régulière mais plutôt pour la chasse. Dans leur rôle de tirailleurs, les minutemen faisaient feu et se mettaient à couvert (ou se retiraient brusquement derrière d’autres troupes) avant que les soldats britanniques ne puissent les mettre en joue. La meilleure précision et la portée plus longue de ce type de fusils, ajouté à leur expérience de chasseurs qui en faisait des tireurs d’élite, donna aux minutemen une réputation funeste. Comme munitions et provisions étaient rares et constamment l’objet de saisies par les patrouilles britanniques. Elles étaient, par mesure de précaution, souvent cachés par les minutemen dans des champs ou des zones boisées mais aussi dissimulées sous les planchers des maisons et des granges. Héritage [modifier]

The minuteman sous les traits d’Isaac Davis À l’occasion de la commémoration du centenaire de la première résistance victorieuse aux forces britanniques, Daniel Chester French créa l’une de ses plus célèbres statues (avec celle du Lincoln Memorial), le Concord minuteman. Sur le socle de la statue on trouve la strophe de l’ Hymne de Concord écrit par Ralph Waldo Emerson en 1837 "Shot heard ’round the world" (Un tir qui résonna tout autour du monde). La statue représente Isaac Davis, capitaine de la milice de la ville d’Acton dans le Massachusetts, premier mort au combat à Concord lors de la bataille de Lexington et Concord le 19 avril 1775.

Une médaille portable commémorative du bicentenaire du "minuteman" existe, je l’ai trouvée (en 1992 pour 2.-USD) dans une espéce de bazar, près d’une réserve d’Indiens, dans un Etat du Nord Est américain. Elle représente un minuteman armé d’un fusil, les 13 étoiles des Etats d’origine, le revers est vierge. Le ruban est composé de 3 bandes égales, bleue/blanc/rouge. Wikipédia


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